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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 20:45
N'était pas vide ce soir-là ...

Je n'ai pas été choquée de le découvrir. J'étais juste heureuse comme chaque soir, comme on retrouve l'objet de ses pensées sécrètes, avec tendresse ou avec envie au beau milieu de la nuit.
Après tout, n'est-ce pas le rôle d'un bon amant ?

Pas jalouse, pas offusquée, pas dégoutée ... quand j'ai pénétré dans la chambre ... et même, pas surprise ! Juste heureuse sans jalouser. Même si la douleur existe aussi . A juste vouloir le posséder pour moi seule sans pouvoir y arriver. Mais les amants sont libres ... On est jamais toute seule à les aimer.


Dans ma tête aussi, parfois pour une raison qui m'échappe, il a des Walt Disney qui tournent en boucle ..."je t'aime encore, un peu, passionément, ta queue profond en moi, tes mains sur mon corps..." Et ton torse qui pèse contre ma poitrine ... Soudain il n'y a plus de pétale sur la rose du désir.

On se dit "exclusive". Pourtant, et pour cet homme, on pourrait le regarder faire l'amour / baiser / sauter (je ne sais plus quel mot employer) une autre. Juste heureuse sans jalouser.

Peut-être même que de cette relation renaîtrait toujours le désir.
Le croiser du regard, un sourire sage au coin des lèvres, jeune enfant fragile à le regarder faire, pendant qu'il enfonce sa queue en elle.

Peut-être même que je voyais déjà tout ça comme une alcôve, une chambre secrète quand je baise avec un autre et qu'il force la bouche d'un autre corps que mon corps ... et mon corps qui crève de vouloir ses lèvres, de sucer sa langue, de retenir sa bouche.

Une chambre où ... Me vouloir, ne pas me toucher, me regarder me faire mal avec un homme, exalte sa violence et son plaisir. L'Amant décroche des coups de reins sur le corps d'une étrangère avec colère ... comme il m'aurait gifflé de trop m'aimer.

Le bout de nos doigts se frolent ... Le pouce, l'index et l'annulaire cherchent à réduire la distance entre nos corps... Trois petits points de chaleur qui nous traverse de part en part comme une douleur ... Juste une caresse jamais acquise, un rêve qui m'ennivre ... Et ce désir dans ma poitrine fait grandir ma jouissance entre ses mains ... lointaines ...

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 20:30

  ... juste quelques lettres ... son prénom qui glisse sur mes lèvres, dans ma bouche, sur ma langue et je joue avec lui. Il faut que j'imagine ses mains, fermes et habiles, le bout de ses doigts sur ma poitrine ... Il a le clavier "facile".

Mais là, je ne l'avais pas prévu comme ça. Je suis venue le trouver sur son cour de tennis. Je l'ai bien regardé. La faute à ce rayon de soleil ou toutes ces choses qu'il ma déjà dite ? J'ai fait ce que j'ai pu pour apprécier l'ambiance "match point" : il frappe la balle, c'est moi qui transpire ... Sur mon banc, toute seule, j'ai mouillée trois quarts d'éternité à défaire son tee-shirt coton trempé de sueur. La crainte de l'inconnu, le désir physique ... l'excitation réchauffe mon intérieur, qui suinte et qui trahit entre mes jambes fébriles.

On s'est présenté ... trouvés ... sourire béat. "Je vais juste me changer et j'arrive" ... c'était juste une promesse pour me faire attendre, encore trois quarts de siècle avec cette boule dans le ventre qui serre mes côtes et arrache mes tripes : j'y vais ou j'y vais pas ?! J'aurais pu me ronger un ongle, dévaliser le distributeur, faire cent pas ... Qu'il m'aurait retrouvé, ce plaisir ... ces déferlantes de courant acide. Il me pèse et il blesse ...

J'ai entrebaillé la porte des vestiaires ... glisser un oeil indiscret. Personne, meme lui, il n'était pas là ?! ... Refermer la porte sur une odeur musquée m'ennivre ... mmm ... Quand des gouttes d'eau qui tintent retiennent mon geste ... Alors j'y suis allée comme on avance les yeux bandés. Lentement. Un peu peur de lui, de qu'est-ce que je foutais là, un peur de moi aussi et de ma connerie. Je me suis aprochée. C'était son corps nu sous la pluie douce. Et c'était elle qui glissait pour moi sur ses épaules, ses bras forts, ses reins, ses fesses ... tout était à moi, enfin presque.

J'ai à peine retiré une chaussure qu'il s'est retourné. L'instinct masculin, c'est ça ... on se déhabille et ils le sentent, le moment de quérir la proie ! J'aurais pu être destabilisée mais là, je n'avais pas le droit. Alors, je l'ai rejoint sans meme attendre de savoir que ça lui plaise ou pas. Sans ôter aucun vetement, pour qu'il me déshabille comme ça.

Et l'eau m'a submergée. Premier frisson dans la tiédeur. Il m'a regardé noyer mon chemisier, mon short et attendu la dentelle noire qui transparait, les coutures qui redessinnent la courbure de mes seins, refermant ses bras, ses mains posées autour de moi ... Il encadre ma poitrine de toute sa force. Mes seins tendus se soulevent. Le regard droit, il bande, recrache l'eau qui ruissèle sur son visage ... aahhh fermer les paupières pour calmer ma respiration tremblante et supporter le poids de mon coeur dans ma poitrine qui cogne ... à se jeter hors de mon corps. Pression. Ne me laisse pas mourir sur le sol ! Touche moi ...

... Avec ta bouche. Trop de mascara qui m'aveugle, éveille mes sens, et redessinne son torse... Une ombre se penche sur moi. J'entrouve les lèvres... Juste une caresse, j'effleure un rêve ... envie d'attendre ... mais ses morsures m'envoutent, arrache la chair de mes lèvres ... et ses envies, un peu bestiales, emboitent le pas. Mes mains parcourent son torse. Plus vite. Il ouvre mon short, le fait glisser sur mes hanches, détend mon string sur mes cuisses ... retrousse ma chemise dans le creu de mes bras. Pas le temps de dégrafer le corsage. Il a faim, bloque la dentelle sous mon sein ... il suce, tire, mord.

Sa queue chaude pointe sur mon bas ventre ... Souffrir et mourir. Une main glisse entre mes fesses, écartant mes jambes avec une caresse du bout des doigts dans ma fente ... Plus vite !  Il soulève ma jambe. Il me dit de me tenir. Je saisis sa nuque entre mes avant-bras. Sa peau humide dérape entre mes doigts et il me plaque contre le mur ... Le contraste frissonnant sur le carrelage glacial m'électrise. Mon dos se cambre  ... Je tremble. Entre ses doigts qui soulèvent mes fesses et ouvrent mes lèvres ... entre dans ma moiteur brûlante, viens ... Sa queue s'enfonce.

Ooooh ... Bruit sourd de plaisir ...  Ouvrir la bouche. Boire. Gémir !
Plus vite !!  Serrer les dents, serrer mes lèvres ! Il bande dans mon précipice et j'aime son sexe fort ... sa queue qui glisse, qui cogne un peu trop fort. Lassive, laissée portée sur ses épaules, j'ai relevé mes jambes, j'ai coincé ses hanches entre mes cuisses. J'ai subi ses coups de reins, saigné sur lui le jus de mes trippes, respiré son souffle saccadé sur mon visage, absorbé son odeur masculine, mordu sa nuque, glissé ma langue au creu de l'oreille, retenir ma voix ... mmmhh... et murmurer dans un sanglot ..."baise moi encooore"... trouver de l'air ... "baise m..., aahhh !! "

... Suffoquer ... ... ... Gorge serrée.
Vagues liquides ... déchargent un fluide électrique, ... aigre, ... amer, ... acide

Calia s'empoisonne et se noie. C'était trop déjà ...

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