Sept heures trente, le réveil sonne : premier coup de gueule de la journée.
Si je pouvais, je ne me lèverais pas. Ou plutot, je me lèverais pour ... faire une valise. Une grosse valise dans laquelle on planque ses quinze plus belles fringues, on n'oublie pas son string le plus petit et ... Quoi ?! D'accord, je suis plutot du genre boxer Dim en coton ... tout le monde n'a pas des fesses de brésiliennes ! c'est vrai quoi ! ... et donc toutes les shoes qu'on n'a encore jamais eu le temps de porter. Au moins cinq ou six paires ... C'est le minimum si j'en veux au moins une de confortable ! Lol
Sept heures trente cinq, je suis toujours au fond de mon pieu : deuxième coup de gueule de la journée.
Je remonte le drap. J'aime ça. On s'y sent à l'abri des conneries du monde, et surtout des connards. Laissez-moi rêver encore un peu ... pfiou !
Sept heures quarante cinq, bon d'accord : je veux bien ouvrir ... juste un oeil !
Sept heures cinquante ... cinquante et un, et deux, et cinq !
Ok, huit heures moins cinq : encore un coup de gueule.
Maintenant, c'est gagné : je suis en retard !
C'est comme ça tous les matins :-)
J'ai l'air d'une emmerdeuse comme ça. En réalité, je suis une nana très agréable.
Je vous entends d'ici : vous avez du mal à le croire. Ok alors disons que pour garder toutes les chances de votre coté, il vaut mieux éviter de me bousculer sur les quais du métro de bon matin.
Huit heures quarante : bon, j'entre dans la rame, les portes claquent et suffient les coups de gueule !